En
1278, le conflit fut résolu par la signature d'un traité
instaurant la souveraineté partagée (paréage) de l’Andorre entre le
comte de
Foix et l’évêque d'Urgell, en Catalogne. Ceci donna à la petite
principauté son
territoire et sa forme politique.
Les années passant, le titre fut transmis aux rois de Navarre puis au roi de France Henri IV. Un édit établit le chef de l'État français et l’évêque d’Urgell comme coprinces de l’Andorre en 1607.
Boris Skossyreff, roi autoproclamé d'Andorre en 1934.
Le
25 septembre 1939,
l’Andorre signa un traité de paix avec
l’Allemagne, car sa non-ratification du Traité de Versailles l’avait
laissée
légalement en guerre avec ce pays. Ainsi, le petit pays resta neutre
pendant la
Seconde Guerre mondiale.
Au
cours de la Seconde
Guerre mondiale, Andorre sut
préserver sa neutralité, rendue précaire par la proximité de voisins
aux
régimes autoritaires. Sans que cela ait été une politique délibérée,
Andorre
servit de lieu de passage et de plaque tournante à un grand nombre de
fugitifs
et d'évadés. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont
probablement
transité par la principauté entre 1940 et 1945 : militaires polonais,
Français
désireux de rejoindre les forces armées des généraux Giraud et De
Gaulle en
Afrique du Nord, aviateurs alliés abattus et Juifs fuyant les
persécutions nazies et du
régime de
Vichy. En 1945, il s'agira alors de nazis ou de collaborateurs français
cherchant refuge en Espagne.
Dans
les années
1950, le pays a commencé à attirer les
visiteurs. Depuis, son tourisme prospère, ainsi que le développement de
ses
moyens d’accès et d’hébergement, qui sortent le pays de son anonymat.
La première Constitution d'Andorre a été adoptée par référendum le 14 mars 1993. Cette adoption consacre de fait l'entrée du pays à l'Organisation des Nations unies. Le régime de l’Andorre est la coprincipauté parlementaire, héritage lointain du paréage de 1278 entre l’évêché d’Urgell et le comte de Foix.
Pour connaître plus de choses sur l'Andorre et son Histoire, allez voir sur Wikipédia.